De plus en plus d’individus se mettent au jardinage écologique, qu’il s’agisse de carrés de potager ou de culture sur un balcon. Afin d’obtenir des plantations écolos et luxuriantes, suivez ces astuces pour son jardin potager.
Le jardinage bio, c’est du sérieux !
Étant donné que les produits chimiques sont à proscrire dans le mode de jardinage biologique, les conseils de paysagiste et d’horticulteur s’avèrent plus que jamais cruciaux, afin de lutter efficacement contre la prolifération des mauvaises herbes, d’insectes nuisibles et de maladies.
Les astuces d’amateur pour son jardin ne suffisent plus : chaque jardinier bio doit faire l’apprentissage de techniques avancées de culture saine. Cela implique d’acquérir des connaissances et d’adopter une panoplie de gestes sains, comme gérer un composteur pour fabriquer soi-même son engrais maison, s’équiper d’une tondeuse manuelle, s’initier à la permaculture, etc.
Devenir un as de la fabrication de désherbants et répulsifs écologiques
Les jardiniers bio ont de curieuses habitudes. Ils récupèrent systématiquement l’eau de cuisson des pommes de terre pour désherber leurs allées de potager.
Ils ne produisent quasiment aucun déchet en cuisinant. Les pelures et morceaux de fruits et légumes, coquilles d’œuf, restants de pâtes alimentaires, marc de café et papier filtre, écales de noix et noyaux de fruits, sont soigneusement ajoutés à leur composteur domestique ou déposés directement dans leur paillage de potager.
Les crapauds et autres batraciens sont les bienvenus dans les potagers bio : ils adorent les larves de mouches, limaces, fourmis, moucherons, escargots et chenilles.
Un bon jardinier bio est équipé pour concocter des potions
La cabane de jardin ou une partie du garage est converti en atelier de préparation de potions et concoctions contre les insectes nuisibles et les maladies.
Les ingrédients sont soigneusement étiquetés, de même que les précieux mélanges préparés avec précision. Ces individus sont constamment à l’affût d’astuces de jardiniers. Ils suivent des cours et lisent abondamment à propos des nouvelles techniques de jardinage. Ils cumulent une panoplie de recettes et de livres de trucs de grand-mères.
De plus en plus de jardiniers se procurent un robot assistant de jardin. Ces objets connectés ont pour mission de détecter en amont d’éventuelles prolifération d’insectes et maladies. Ils prennent en photo les intrus, les filment également, et fournissent de précieux conseils sur les traitements à effectuer.
Pas question d’utiliser des produits chimiques !
C’est tout un casse-tête de bannir les produits chimiques. Cela implique de revoir chaque étape de la culture de fruits et légumes. Plutôt que d’acheter des sacs d’engrais et de compost en magasin, les jardiniers se procurent du fumier de cheval ou d’autres animaux et fabriquent eux-mêmes leurs engrais, en laissant reposer ces matières animales pendant une année en les mélangeant avec de la terre.
Plutôt que d’utiliser des produits contenants du glyphosate et désherbants du commerce, les jardiniers bio apprennent à créer d’épaisses couches de paillis naturel pour protéger leurs cultures potagères et limiter la tâche de désherbage.
Une mini révolution de nouveaux désherbants est en cours. Les jardiniers bio créent des traitements efficaces en utilisant des plantes présentant des matières actives naturelles pour éviter d’avoir recours à des produits nocifs pour la santé et l’environnement. Par exemple, ils utilisent le géranium à base d’acide pélargonique ou nonanoïque.
L’arrosage au bon moment
Les jardiniers bios consultent fréquemment la météo avant d’arroser. Ils surveillent les alertes météorologiques et planifient leurs tâches de jardinage en s’adaptant à la météo.
Ils ont installé des systèmes de récupération des eaux de pluie et des systèmes d’arrosage. Ils arrosent le matin afin d’optimiser l’usage de l’eau et contrer le phénomène d’évaporation de l’eau.
Le contrôle de la consommation d’eau
Les boyaux d’arrosage, les jardiniers bio ne les utilisent pas. Ils préfèrent l’arrosoir à main. Conscients que l’eau est une ressource précieuse, ils s’efforcent de ne pas la gaspiller. L’arrosoir à main évite également aux plantes d’encaisser un choc thermique : l’eau est à température ambiante.
Ils construisent des systèmes futés de récupération de l’eau de pluie. Le tout est aménagé à proximité d’une descente de gouttière de la cabane de jardin ou de la maison. Cette eau sert pour l’arrosage du jardin et leur permet de tenir pendant les restrictions d’eau lors des canicules.
La culture en butte est plébiscitée
Cette technique réclame moins de travail et utilise moins d’engrais. La surface cultivée est optimisée. Cela consiste à semer sur des bandes de terre surélevées, et ensuite repiquer des cultures. La culture en butte est omniprésente en permaculture.
La culture en rotation pour des sols riches en nutriments
Les jardiniers bios notent soigneusement ce qu’ils cultivent à quels emplacements. Ils pratiquent la rotation des culture. Cela consiste à éviter de cultiver la même chose au même endroit.
Cette alternance d’utilisation de la terre avec diverses familles de légumes tous les quatre ans consiste en une autre solution biologique efficace favorisant un contrôle sain de la régénération naturelle des sols et un meilleur contrôle des nuisibles et des maladies.