Le jardin botanique de Tourcoing

Un espace de verdures au milieu des grandes villes représente toujours un havre de paix apprécié des citadins qui n’ont pas l’occasion de souvent partir dans la nature.

Le jardin botanique de Tourcoing

Le jardin botanique de Tourcoing fait partie de ces petits paradis verts qui agrémentent la ville et qui offrent une source d’énergie aux habitants, et aussi aux visiteurs. Ce coin de verdure est organisé en 3 parties distinctes, à savoir :

  • les serres pédagogiques ;
  • le jardin à l’anglaise ;
  • le jardin à la française.

Les serres pédagogiques

Les serres pédagogiques s’étendent sur une surface de 1 200 m² et sont subdivisées en deux espaces distincts selon les variétés de plantes qui y sont cultivées. Les différents climats sont proposés dans ces serres. Ces dernières sont installées à même les murs de briques rouges.

Les 4 serres froides

Le climat au sein de ces serres a été aménagé de manière à ce qu’il reflète celui des milieux tempérés. Les plantes cultivées dans ces espaces sont les pélargoniums, les cactus, les fuchsias et les plantes carnivores. La visite de ces serres équivaut à un véritable moment de découverte, surtout pour les personnes qui ne connaissent pas ces variétés.

Les 4 serres chaudes

L’écosystème mis en place au sein de ces serres chaudes est favorable aux plantes succulentes, aux fougères et aux espèces tropicales. Une espace dédiée exclusivement à la multiplication est également présente.

Les visites guidées sont préférables et sont plus enrichissantes pour les personnes qui souhaitent en connaître davantage sur les différentes variétés susmentionnées.

Le jardin à l’anglaise

Cet espace de verdure fort soigné se singularise par ses courbes sinueuses qui évoquent le courant éclectique. De nombreuses espèces d’arbres y sont plantées, entre autres, les hêtres, les tilleuls et les marronniers.

Le jardin à la française

Le jardin à la française est ordonné avec des lignes orthogonales, les allées de rosiers, menant vers une pergola et une fontaine centrale. La pergola offre un beau spectacle enchanteur avec ses glycines bleues et blanches.

Une histoire fascinantes

Son histoire fait la différence entre ce lieu et les jardins publics en ville des autres localités. Le jardin a été créé pour la première fois en 1917, mais une rénovation a été faite, dont l’intégration des serres en 2009. Auparavant, ce lieu était la propriété d’Émile Leplat, un filateur de laine. Avec son épouse d’origine irlandaise, ce propriétaire de l’usine Dassonville vécut à cette adresse jusqu’à sa mort en 1917. Sa passion pour la botanique s’est révélée à travers la création d’un espace vert au sein de sa propriété. Il semble que ce petit lot de verdure a été inspiré des jardins publics d’Outre-Manche lors de ses déplacements à Dublin. Effectivement, il a perfectionné son anglais à Dublin, et même après ses études, il est revenu sur place à maintes reprises puisqu’il était en relation avec Clara, sa femme. À l’époque où il était encore étudiant, la famille Whelan, celle de Clara, l’a hébergé.

En 1906, dans son testament, il lègue sa propriété à la ville sous condition que cette dernière la transforme en un parc public, et ce, après son décès. En 1917, un trimestre après sa mort, la municipalité a tenu compte de son souhait.